Dès maintenant
Mobilisons-nous !
La fédération SUD CT prend acte de la construction d'une initiative de mobilisation inter-syndicale et unitaire du secteur public début octobre. Les attaques en cours et annoncées contre notre statut, notre niveau de vie et notre service public nécessitent la mobilisation de l'ensemble des agents des 3 versants de la FP.
Cependant, il nous est impensable de déconnecter ce combat de celui qui a lieu actuellement car c'est aussi parce que nous sommes des travailleurs-ses, parents, enfants, frères et soeurs, citoyen-ne-s que nous sommes à multiple titres touché-es par le monde que nous construit le gouvernement Macron.
Quel-le fonctionnaire peut affirmer qu'il/elle n'es pas concerné-e, directement ou indirectement, par la casse des garanties de protection qu'offre le code du travail, par la politique de stigmatisation des plus pauvres et précaires, par la baisse des aides au logement, le projet d'instauration d'un contrat de bail à durée déterminé, la suppression brutale des contrats aidés, etc. ?
Nous, agentes et agents publics de la territoriale sommes particulièrement ciblé-es.
Les mesures annoncées par le gouvernement sont d'ores et déjà suffisamment claires pour se mobiliser dès maintenant.
Le programme de baisse drastique des dotations, des suppressions de postes a été confirmé lors de la conférence des territoires cet été. Pire, le principe d'inversion de la hiérarchie des normes pourrait s'appliquer. Les exécutifs de chaque collectivité auront ainsi la possibilité d'imposer aux agentes et agents publics une augmentation du temps de travail et une baisse de leur rémunération, pour se créer des marges budgétaires.
C'est dans cette réalité qui s'impose à nous toutes et tous, que notre fédération, sans oublier la perspective du 10 octobre, appelle l'ensemble des agents de la FPT à se lancer, dès maintenant, dans la mobilisation avec le secteur privé.
Mobilisation qui doit permettre de construire, tout secteur confondu, public et privé, la grève générale permettant de bloquer le pays et faire plier ce gouvernement qui nous traite de fainéants !
La fédération SUD CT appelle l'ensemble des forces de progrès (collectifs, associations, mouvements politiques, syndicats) à se réunir sans tarder pour opposer un front commun sans concession face au monde que le gouvernement veut nous imposer.
Paris, le 21 septembre 2017.
Prochaines réunions d'information sur la casse du droit de travail :
- Lundi 25 septembre 2017 à MONT DE MARSAN à 17h30 - Salle Georges Brassens
- Mardi 26 septembre 2017 à DAX à 17h30 - Les Halles - Salle n° 1
Les préavis de grève (cliquez sur la date)
22 septembre 2017 | 23 septembre 2017 | 24 septembre 2017 |
25 septembre 2017 | 26 septembre 2017 | 27 septembre 2017 |
28 septembre 2017 | 29 septembre 2017 | 30 septembre 2017 |
Tract Fédération SUD CT à afficher dans vos collectivités : ici
COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'INTERSYNDICALE
CGT - FO - FSU - SOLIDAIRES
Face à la casse du droit du travail,
Rassemblement le 12 septembre à 12h aux arènes de Mont-de-Marsan
et réunions publiques du 5 au 26 septembre.
Suite à la publication des ordonnances affaiblissant les droits des salarié-es et de leurs représentants syndicaux, les organisations CGT, FO, Solidaires, FSU des Landes organisent la riposte sociale dès le 5 septembre, avec un premier point d'orgue, le 12 septembre 2017.
Pour sensibiliser la population aux profonds dangers de cette nouvelle loi travail, tant pour le secteur privé que pour les fonctionnaires, des réunions publiques sont d'ores et déjà prévues sur le département aux dates suivantes dans plusieurs villes :
Dates |
Horaire |
Lieu |
Salle |
Mardi 5 septembre 2017 |
17h30 |
MORCENX - Centre Jean Jaurès |
Salle Scognamiglio |
Mercredi 6 septembre 2017 |
17h30 |
ROQUEFORT - Place de la Pologne |
Salle du Château |
Jeudi 7 septembre 2017 |
17h30 |
SAINT-VINCENT DE TYROSSE |
Salle de Bury |
Mardi 12 septembre 2017 |
17h30 |
AIRE SUR L'ADOUR |
En attente |
Mercredi 13 septembre 2017 |
17h30 |
PARENTIS |
Salle Saint-Exupéry |
Lundi 18 septembre 2017 |
17h30 |
MIMIZAN - Foyer Municipal |
Salle A |
Lundi 25 septembre 2017 |
17h30 |
MONT-DE-MARSAN |
Salle Georges Brassens |
Mardi 26 septembre 2017 |
17h30 |
DAX |
Les Halles salle n° 1 |
Le 12 septembre, les militant-es syndicaux sillonneront la ville de Mont-de-Marsan pour distribuer des tracts au public.
Une délégation sera reçue en préfecture en fin de matinée et un rassemblement avec prises de parole aura lieu à partir de midi place des Arènes (avec casse-croûte).
Contre la guerre sociale du général Macron, nous avons des solutions !
Des préavis de grève ont été déposés dans les 3 Fonctions Publiques et les salarié-es du privé sont dès maintenant invité-es à se réunir dans leurs entreprises pour décider de leurs modes d'action le 12 septembre.
Préavis de grève du 12 septembre 2017 : ici
Préavis de grève du 21 septembre 2017 : ici
LE DROIT DES FEMMES MOI J'Y TIENS
LE 8 MARS TOUTES ET TOUS EN GREVE
ET EN MANIFESTATION
UN 8 MARS DE LUTTES ET DE GREVES !
On ne le dit jamais assez : ce sont nos luttes qui ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l'égalité entre les femmes et les hommes. Les lois sont là elles sont même nombreuses et répétées : les salaires, le champ professionnel (de l'embauche à la promotion en passant par les conditions de travail), les violences, le sexisme... Malgré cela, les inégalités persistent .
Alors le 8 mars , mettons à l'ordre du jour l'égalité !
DANS UN CONTEXTE DE REMISE EN CAUSE TOUT AZIMUT TOUT EST PRETEXTE POUR QUE LES DROITS DES FEMMES SOIENT REMIS EN CAUSE
Crise politique, économique, financière... : Loi Macron, généralisant le travail du dimanche qui touche généralement les femmes dont celles des quartiers populaires, Loi Rebsamen noyant les rapports de situation Comparée, Loi travail, freinant la marche vers l'égalité en permettant aux accords d'entreprises d'être au dessus de la loi en particulier vis-à-vis du temps de travail, temps déterminant pour les femmes au niveau de leur salaire comme de leur possibilité à organiser leur vie au vu de toutes leurs contraintes (notamment familiales)...
Crise sociale, sociétale... : montée des extrêmes droites et des conservateurs et réactionnaires attaquant le droit à disposer de son corps, les actions de déconstruction des stéréotypes (et les études du genre) avec cette idée que la place des femmes est à la maison, pour faire des enfants et s'en occuper.
Les droits acquis ne le sont jamais.
POURQUOI LE 8 MARS ?
La journée du 8 mars célèbre l'histoire des luttes des femmes. C'est la journée internationale pour le droit des femmes, et non la journée "de la femme".Il n'y a pas une femme mais des femmes qui, jour après jour, années après années, sont confrontées aux "petites choses du quotidien" relevant de la domination masculine. Qu'il s'agisse de la "blague" sur les blondes, des remarques, des regards, selon comment ont est habillée, d'attouchements subis dans les transports en commun, des entretiens d'embauche où le désir de grossesse est questionné, des emplois à temps partiel qu'on nous réserve sous prétexte d'articulation avec la vie familiale, du quart de différence de salaire en moins, de l'évidence qu'il nous faut "penser" les courses, les rendez-vous chez le médecin pour les enfants, le ménage... et cette longue liste est loin d'être finie ! signe d'un système patriarcal bien présent, auquel il nous est difficile d'échapper.
AGISSONS !
La dynamique crée en 2016 par les mouvements de grèves ou de mobilisation en Pologne (pour l'avortement), en Islande (pour les salaire), en Argentine et en Italie (contre les violences), en France avec le "7 novembre 16h34", a permis de relancer le mot d'ordre de grève des femmes.
CE COMBAT EST EVIDEMMENT LE NOTRE !
préavis de grève ici
DEGRADATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL
ABSENCE DE RECONNAISSANCE...
ATSEM, MOBILISONS NOUS LE 1er FEVRIER
LES 8 PLUS GROSSES FORTUNES MONDIALES POSSEDERAIENT
AUTANT DE RICHESSES QUE 3.5 MILLIARDS D'HUMAIN-E-S !
La quête insatiable de richesses des patron-ne-s conduit à la dégradation de conditions de travail, de rémunération et donc de vie. Dans son rapport annuel du 16 janvier, l'ONG OXFAM rappelle que la fortune des 8 hommes les plus riches de la planète (pas de femmes dans ce classement !) dépasserait celle de la moitié la plus pauvre de l'Humanité (3.5 milliards de Terrien-ne-s). Nous ATSEM, nous sommes à 99% des femmes, nous ne sommes donc pas représentées dans ce classement.
Au-delà de ces chiffres que nous ne comprenons pas toujours (c'est quoi 100 milliards de fortune quand 80% des ATSEM gagnent chaque mois de 1100 euros -en début de carrière - à 1300 euros - après 42 années de travail ?), cette scandaleuse répartition des richesses que les salarié-e-s produisent, se traduit aussi concrètement dans la vie de tous les jours des enfants que nous accueillons. Le nombre d'enfants vivant dans une famille ayant des revenus inférieurs au seuil de pauvreté augmente.
Le rapport en auto-saisine du CSFPT, montre qu'avec la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, les conditions de travail et la reconnaissance de notre métier, de nos diplômes se dégradent nettement.
Les parents salarié-e-s ont des journées de travail de plus en plus longues (temps de trajet compris) pour des salaires de misère et ne peuvent donc même pas, parfois, assumer les repas quotidiens de leurs enfants, toujours plus nombreux dans nos cantines scolaires, dans nos services périscolaires, et leur rôle éducatif est amoindri, nous amenant à devoir nous impliquer toujours plus dans le soutien pédagogique et éducatif de ces enfants...
Dans le même temps, notre fonction d'accompagnement des enseignant-e-s, et des enfant-e-s, est de plus en plus dégradée par le nombre croissant d'élèves par classe, faute d'enseignant-e-s recruté-e-s en nombre suffisant.
Leurs bénéfices n'étant jamais suffisants, les gouvernements successifs multiplient les cadeaux aux riches (exonérations de cotisations patronales et d'impôts...), justifiant la baisse de dotation budgétaire à nos communes, la baisse du nombre de fonctionnaires, et donc du nombre d'ATSEM, et aussi de nos traitements (salaires)... et donc la dégradation des services publics.
NOUS DENONCONS ET REFUSONS CE MONDE
Conséquences de ces politiques, le 19 septembre et le 14 décembre 2016, de nombreuses ATSEM se dont mobilisées en France contre la dégradation de leurs conditions de travail, accentuées par la refondation des rythmes scolaires (TAP), pour la reconnaissance de l'utilité sociale de leur métier, contre la précarité (temps non complets, non titulaires), contre l'extrême faiblesse de leurs salaires, et l'absence de déroulement de carrière...
Pendant qu'une minorité s'enrichit toujours plus, les élèves, leurs parents, les enseignant-e-s, les ATSEM voient leurs conditions de travail et de vie se dégrader. Faute de moyens, le service public est remis en cause.
SEULE LA MOBILISATION DE LA COMMUNAUTE EDUCATIVE PERMETTRA D'INVERSER CETTE SITUATION, NOS ENFANTS VALENT PLUS QUE LEURS PROFITS
Si certains essayent de nous faire croire qu'il faudrait discuter plus (dialogue social) avec les ministres ou nos maires, nous constatons chaque jour un peu plus que cela ne sert pas à grand-chose, voire à rien. Les ministres justifient la baisse des financements publics par la concurrence économique mondiale. Nos maires justifient la baisse des recrutements et de nos moyens de fonctionner par les décisions des ministres.
Alors que le Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale (CSFPT) devait étudier le 14 décembre un rapport sur l'évolution du métier d'ATSEM, nos mobilisations l'ont conduit à reporter son examen à février. Le ministère a reçu une délégation faisant preuve de compassion, mais ne prenant aucun engagement.
Si certaines de nos revendications sont propres à notre métier, elles sont pour beaucoup identiques à celles de l'ensemble des fonctionnaires, de l'ensemble des salarié-e-s. C'est donc notre mobilisation, nous ATSEM mais aussi de tous les salarié-e-s, que nous obtiendrons satisfaction à nos revendications :
- 1 ATSEM par classe, et des remplaçantes en nombre suffisant,
- la fin de la double ou triple hiérarchie (éducation nationale, mairie),
- un déroulement de carrière en catégorie B, et de le retour de l'avancement au minimum (abrogation de PPCR),
- la reconnaissance de la pénibilité, et sa résolution,
- la titularisation de toutes les ATSEM en situation de précarité, à temps plein choisi.
Pour tous les fonctionnaires, la fédération SUD CT revendique :
- une augmentation immédiate de tous les traitements de 300 euros, un point d'indice à 5 euros,
- pas un traitement en dessous de 1800 euros nets,
- l'application de la NBI quartiers prioritaires,
- la titularisation de toutes et tous les précaires, la fin de tous les temps partiels imposés,
- l'abrogation de PPCR,
- les financements nécessaires aux recrutements et fonctionnement des services publics (enseignants, ATSEM...).
Le 1er février, nous appelons toutes les ATSEM
à se mettre en grève et à se rassembler
pour imposer une revalorisation de leurs carrières,
la fin de la dégradation des conditions de travail,
la qualité de vie des enfants accueillis.
Préavis de grève ici
Le 15 septembre, et ça repart !
Abrogation de la loi Travail, première exigence de la rentrée sociale ! Cette loi passée en force à grands coups de 49.3, a été promulguée en août par le gouvernement, qui oblitère de ce fait, le débat démocratique. Avec la loi Travail, le gouvernement organise le dumping social, dans le privé mais aussi dans le public.
◊ Via la contractualisation des rapports sociaux, la remise en cause des 35 h et la flexibilité sont à l'oeuvre.
Avec l'inversion de la hiérarchie des normes, un accord peut primer sur une loi !
Déjà à l' AP/HP, un accord de flexibilité, remettant en cause les 35 h a été conclu par la seule CFDT, représentant 17 % du personnel. La loi Travail c'est la généralisation de ce type d'accord, et cela concerne tout autant la sphère publique ! Le gouvernement organise la dérégulation des droits sociaux.
◊ Attaques contre le statut des fonctionnaires !
La dérégulation sociale vers un moins disant social passe bien sûr par la remise en cause des garanties statutaires.
Cette dérégulation permet à l'employeur public de recruter sans contraintes, et donc sans règles. En ligne de mire dans la fonction publique, c'est la remise en cause du concours (rapport l'Horty, projet de loi Egalité et Citoyenneté, apprentissage...), qui reste le seul garant d'un recrutement selon des critères objectifs et non discriminants. Or il y a déjà près de 20 % de contractuels dans la fonction publique ! La contractualisation engendre la précarisation et le clientélisme (tout particulièrement dans la fonction publique territoriale, gangrénée par la libre administration, où la moitié des agents C est recrutée sans concours).
C'est aussi une dérive vers la fonction publique d'emploi, à l'opposée d'une fonction publique de carrière qui garantit l'indépendance et la neutralité du fonctionnaire.
Solidaires revendique au contraire des créations d'emplois de fonctionnaires titulaires, recrutés par concours.
C'est encore le Compte Personnel d'Activité individualisé, dont l'objectif est de favoriser des parcours public/privé, en passant outre les voies de recrutement par concours.
C'est aussi la mobilité forcée, la désorganisation des services due aux multiples réformes : réforme territoriale, groupements hospitaliers de territoire...
◊ Politique salariale régressive
Le point d'indice à + 1,2 % dans la fonction publique, c'est un geste électoraliste, après six ans de gel. Le point d'indice est passé de 4,63 € à 4,65 € au 1er juillet puis passera à 4,68 € au 1er février (au total, + 5 centimes), alors que les agents publics ont perdu 18 % de pouvoir d'achat depuis 2000 !
Dans le même temps, les personnels subissent les effets néfastes des réformes Fillon et Ayrault (hausse de cotisation retraite de 2010 à 2020).
Solidaires revendique le rattrapage des pertes de pouvoir d'achat et la réduction des écarts de rémunération (entre catégories, et entre les femmes et les hommes).
Pour toutes ces raisons, Solidaires fonction publique appelle tous les agents à s'inscrire dans la
journée de mobilisations et de grève du 15 septembre !
PREAVIS DE GREVE, CLIQUEZ ICI
Photos : Nicolas Le Lièvre - SO