L'intimidation est une action violente qui consiste à faire peur à l'autre en haussant le ton, en dépréciant son travail, en le menaçant de manière détournée ou voilée, en exerçant sur l'autre des pressions indues pour parvenir à ses fins.
La brimade ou bullying « est une action tyrannique qui consiste à brutaliser, à rudoyer quelqu'un de plus faible. »
La persécution ou mobbing « est une forme sévère de harcèlement qui consiste à houspiller, attaquer, malmener et se manifeste par des agissements hostiles fréquents et répétés sur le lieu de travail visant systématiquement la même personne. Cela peut aller jusqu'à des dérapages incluant la violence physique ».
Le bouc émissaire ou whistleblowers « est celui qui prend sur lui d'alerter l'opinion publique sur les malversations, de dénoncer les actes de corruptions ou les violations de la loi des grands services publics où il travaille. C'est en ce sens qu'il devient victime de représailles ».
La discrimination ou bizutage consiste « en des attaques répétées et opiniâtres envers une personne qui affiche des différences en raison de ses convictions religieuses, de son orientation sexuelle, de ses origines, de sa nationalité » ou du simple fait d'être une femme.
L'incivilité à caractère vexatoire consiste à utiliser des propos méprisants pour disqualifier une autre personne ou la discréditer auprès des collègues, supérieurs, subordonnés. On utilise envers elle des gestes de mépris (soupirs, regards levés au ciel, haussements d'épaules). On l'interrompt. On tient à son sujet, devant des tiers et devant l'employé, des propos humiliants et abusifs
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L'abus de pouvoir est une forme particulièrement grave de harcèlement qui consiste à s'attaquer directement aux conditions de travail de l'employé en lui retirant son autonomie. On se sert de son pouvoir pour contester systématiquement toutes ses décisions ; pour lui retirer ses moyens et ses outils de travail (budget, téléphone, fax, ordinateur) ; pour lui attribuer des tâches humiliantes ou contre son gré ; pour l'isoler, l'empêcher d'obtenir une promotion ; pour lui attribuer des tâches incompatibles avec sa santé. On ne tient pas compte des avis médicaux concernant la victime. On la pousse à la faute pour la prendre en défaut afin de la congédier (abusivement).
Le détournement des règles disciplinaires, du pouvoir de direction ou du pouvoir d'organisation est une forme de harcèlement particulièrement sévère qui consiste à détourner les règles à son profit personnel, à contourner le pouvoir de direction pour s'adonner à l'exclusion ou au favoritisme ou encore servir ses propres fins au détriment de certains employés, pour obtenir ou détourner des fonds sous de faux prétextes, pour s'approprier des biens, obtenir des privilèges sous de fausses représentations ou en retirer à quelqu'un d'autre.
La placardisation consiste à isoler la victime ; on l'installe à l'écart des autres ; ses supérieurs hiérarchiques et collègues ne lui parlent plus. Elle devient « persona non grata ». On ignore sa présence en s'adressant uniquement aux autres. On interdit à ses collègues de lui parler. On ne la laisse plus parler aux autres. On communique avec elle uniquement par écrit ou par mail. On fait courir sur elle des rumeurs. On lui attribue des problèmes psychologiques ; on dit du salarié que c'est un malade mental, un fauteur de troubles. La direction refuse toute demande d'entretien et toute explication.
A la Mairie de Mont-de- Marsan comme à la Communauté d'Agglomération, un nombre de plus en plus important de Collègues attend depuis plusieurs mois que les Ressources humaines veuillent bien prendre en charge avec efficacité les procédures de reclassement prévues par le STATUT.
En effet, bien que le Comité Médical départemental des Landes ait délivré des avis Favorables sur ces situations afin de mettre en place les formules de reclassement, aucune suite n'est donnée.
Bien au contraire, les Directions RH semblent s'être donné le mot pour « vendre une fiction » aux agents concernés :
« On cherche mais on ne trouve pas de poste adapté.... »
En vérité, plus le temps passe, et plus l'Administration est gagnante car passé les 3 mois de plein salaire, il n'y a plus qu'à régler 9 mois de demi-salaire et après BINGO !! pour l'Employeur on passe à l'indemnité de coordination. Résultat pour les agents concernés, un pied dans la PRECARITE, SILENCE ON COULE. Où est le dialogue social dans tout cela sinon une administration qui s'inscrit aux abonnés absents .....